C’est en mars 2001, la dernière fois que la rivière s’est invitée dans les bâtiments du moulin (hauteur: 95 cm). Outre les cumuls inhabituels d’intempéries locales, l’Oudon, faisant partie du bassin versant de la Loire (dont le cours n’est régulé par aucun barrage), est indirectement soumise aux caprices du fleuve qui par fortes marées n’absorbe plus le débit de ses affluents. Les crues de l’Oudon ont été très fréquentes, inondant régulièrement le moulin, mais aussi de nombreux villages riverains. Pour palier à ces catastrophes trop souvent répétées, les pouvoirs publiques ont entrepris de creuser autour de son lit, de nombreux bassins de rétention permettant de stocker l’eau en hiver et de la relâcher quand le niveau de la rivière est suffisamment bas. Ces travaux ont été efficaces puisque depuis bientôt 20ans les crues semblent mieux gérées, sans toutefois pouvoir parer à des conjonctions exceptionnelles toujours possibles.
